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Salariee sous Lexomil

20 novembre 2009

Des fiançailles douteuses

Commençons l'histoire par son début, pour bien comprendre comment j'en suis arrivée là. Tout a commencé cet hiver (oui, il y a peu, donc). Lassée de mon ancien poste, je postule à une annonce et là, ça va très vite : premier entretien (hors des locaux de la boîte, ceux-ci étant comme je le découvrirai plus tard proche de l'insalubrité) puis un second à peine une semaine après pour m'annoncer que j'avais le poste.

Pourtant, ce ne fut pas forcément l'euphorie complète, notamment pour la question de salaire mais je négocie pas si mal (il me proposait un fixe assez bas et une prime élevée, j'ai rééquilibré le tout). Il me met la pression pour que je réduise au maximum mon préavis dans mon ancienne boîte. Jusque là, rien que de très normal, je dirais.

Mais avant même d'être embauchée, il me demande de travailler pour lui. Je dois lui préparer une présentation pour un client, la présenter moi-même. Suite à cette réunion, je dois rendre un nouveau dossier prenant en compte les demandes qui m'ont été faites. Je rédige également une douzaine d'articles dans l'intervalle. "Je te réglerai pour ça, j'avancerai la date du contrat et voilà".

9 mois plus tard, j'attends toujours...

Bref, peu importe, je prends cette pression pour le moins précoce pour de la motivation à travailler avec moi, j'en suis ravie. Même si je tique un peu lorsqu'il m'explique lors du rendez-vous client que deux personnes sont en train de quitter la boîte sur 6 employés à l'époque.

Dès les premiers jours, j'allais me poser des questions quant à mon choix. Avais-je réellement eu raison de quitter mon ancienne entreprise, certes frustrante en terme de travail pour cet endroit où l'on me serine que je dois travailler dur car les enjeux sont énormes ?

Tout à coup, j'ai comme un doute...

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19 novembre 2009

Pourquoi ce blog ?

Il va falloir que je vous raconte tout l'histoire, ça risque de prendre un peu de temps mais j'en ai besoin. Ce blog est ma chambre à cri, un endroit où je vais me déverser dès que j'aurai un trop plein niveau boulot. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, il y a des hauts et soudain le crash.

Ce soir par exemple. J'ai passé une charmante soirée avec des amies, ri, revu la vie en rose, renoué avec l'optimisme et la joie de vivre qui était mien. Dans mon sac, une lettre. Une lettre d'avertissement car je suis une très très vilaine employée. J'ai refusé de la lire au travail, je voulais la lire seule, cachée aux yeux de tous.

Je l'ai lue. J'ai crié, j'ai hésité entre vomir et pleurer. Des insanités. Il n'y a pas d'autres mots, des insanités, des trucs sortis de nulle part, des mises en cause injustifiées qui lui permettent de se dédouaner. Ce connard. Une vraie enflure comme on n'en fait plus. Ou comme on en fait trop, au contraire. Parce que forcément, quand on commence à sentir que ça craque, on se précipite sur le web voir si d'autres subissent le même sort que nous. Et la réponse est oui et plutôt 20 fois qu'une.

Ce soir, j'ai annoncé à ma meilleure amie que demain, je n'irai pas travailler, que je me faisais arrêter pour dépression. Puis j'ai changé d'avis, le calme revenant (sans lexomil encore mais il va bien falloir que je l'avale si je veux dormir). Je dois la jouer différemment. Je ne signerai pas l'avertissement. Je vais l'amener à l'aide juridique pour faire une réponse (en recommandé avec accusé de réception) digne de ce nom mais juridiquement irréprochable. En attendant, je tiens, la tête droite. Je sais qu'il veut me voir démissionner, je sais qu'il a décidé d'avoir ma tête. Il va devoir attendre. Mon arrêt de travail pour surmenage, je vais le garder un peu sous le coude... Je le sortirai du chapeau d'ici Noël, pour être sûre d'avoir mes congés. Car d'ici là, ça m'étonnerait que la situation se soit calmée.

Tu veux ma peau ? Va falloir venir la chercher.

13 novembre 2009

Et ce jour là, je craquai

J'ai longtemps cru être forte, pouvoir tout surmonter par la seule force de mon esprit. Les médocs ? Très peu pour moi, merci.

Et finalement, un jour, ce fut la goutte d'eau de trop. Trop de pression à la con et le mail qui m'a fait craquer. En pleines vacances (vacances, oui), un mail de mon chef me demandant de lui envoyer immédiatement un document et m'indiquant qu'à mon retour, une réunion aurait lieu car mon travail ne lui donne pas satisfaction?

Crise de nerf, crise de larmes, une tension au plafond et le mot terrible prononcé par ma mère "Lexomyl". Et le pire, c'est que je n'attendais plus que ça.

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Salariee sous Lexomil
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